À la campagne, mais pas que, les amas d’outils et de pièces en métal rouillé nous sont familiers. Du simple clou rouillé dans un bocal dans notre cave au cimetière d’engins agricoles présent dans presque toutes les fermes de campagne, ces objets s’accumulent, s’entassent, pour certains hors d’usage, complètement cassés, pour d’autres parfois jamais utilisés. Mais ils sont là, toujours, on s’y attache car ils sont plus que de simples objets rouillés finalement, ils sont remplis d’histoire.

É est une collection de lampes à planter. Dans du bois, celui d’un arbre ou d’un meuble, dans la terre, la paille ou le liège. Il faut s’emparer de la lampe pour qu’elle nous éclaire.
L’appréhender, la toucher, la peser, l’empoigner, à une main ou à deux mains, pour se rendre compte qu’elle nous éclaire non seulement par sa lumière mais aussi par son poids, son histoire, sa présence.
Que ce soit une hache, une pioche, une fourche ou une bèche, pas question de la poser et ne plus y toucher, il faut la planter de toute sa force, son énergie, puis la tirer ou l’arracher pour la sortir de sa base, ou d’un arbre, ou de la terre.

Ici, c’est haché, la première de la collection, dont le tête est issue d’une ancienne hache forestière, avec un manche en chêne dans lequel est intégrée la lumière. haché n’a d’une hache plus que la forme et la capacité de pouvoir être plantée dans du bois du fait de l’acier dur dont elle est issue. Dans un meuble en bois massif, une commode au style Louis XIV ou simple rondin de bois, cette lampe pourra être plantée partout où vous souhaitez être éclairé. Même dans un arbre, à condition que ce dernier soit muni d’une prise.